La tradition et la modernisation, une dualité toujours recherchée par les japonais, avec leurs innombrables histoires et leurs dévouements sur l’aspect art et bien-être. Toujours en quête d’innovation avec leurs très anciennes pratiques, bon nombre d’us et coutumes d’antan vont encore bon train avec leurs modes de vie actuelles. Les japonais savent allier avec aisance leurs pratiques ancestrales avec leur mode de vie actuelle qui sont unes des plus modernes au monde.
Toujours visibles dans la plupart des villes et des villages, allant des gratte-ciels aux petites maisons des campagnes, des clochettes égrènent leurs sons mélodiques et rafraîchissants, les cloches FURIN. Traditionnellement, ces cloches sont utilisées pour éloigner les mauvais esprits et équilibrer l’énergie de l’univers. Introduites au Japon au cours de de la période où le bouddhisme y a fait son apparition, plus précisément pendant la période de Kamakura, de 1185 à 1333, les cloches ont été les prérogatives des élites japonaises et aux grands maîtres spirituels, actuellement encore très respectés.
Historiquement, ces cloches à vent étaient utilisées par les chinois dans les forêts de bambous pour se situer par rapport au vent, elles étaient alors dénommées Fûtakin. Dans notre ère, les japonais apprécient ces cloches de par leurs sons fluides, et donnant l’image du vent, jusqu’à pouvoir mesurer son intensité par le son émis grâce à ces tintements légers ou graves, selon l’humeur d’Eole. La cloche à vent Furin est composé d’un corps en fonte, ayant la forme d’une clochette, de sa langue appelée Zetsu et la chose qui la différencie des cloches ou clochettes du monde, la languette en papier dénommée Tanzaku, où peut être inscrite un vœu ou un poème que le vent doit apporter et réaliser.
Un peu comme le carillon, le furin est un art à part, comme tout objet que le Japon possède. Le mot Furin est la composition e japonaise des idéogrammes « vent » et « cloches ». Décoration accroché le plus souvent aux fenêtres ou aux portes qui tinte à la force du vent, surtout en été. En céramique au début, le furin est toujours apparié avec le haïku, vœu ou poème. Evoluant au fil du temps, le carillon japonais est généralement en métal, ou en verre ou en faïence, utilisant comme matière de base le bois, le laiton et même l’aluminium.
IWACHU. Dans la ville de Morioka, au nord du Japon se trouve une entreprise vieille de 115 ans et qui est toujours au service du patrimoine Japonais, réputée pour ses qualités de produits, ses designs sobres et purs, avec une élégance des plus poussée et chose toujours surprenante pour tout objet japonais, très utiles et fonctionnels.
Iwachu a été créé en 1902 pour conserver la production artisanale de la clochette japonaise. Situé dans la préfecture d’Iwate, région de Tohoku, l’entreprise produit des objets en fonte de Nanbu, simple d’utilisation, matériaux traditionnels et encore utilisé de nos jours. Tous les produits sortant d’Iwachi sont faits en main et selon la technique traditionnelle.
Les artisans Japonais gardent jalousement le secret de ces fabrications et les artisans hautement qualifiés sont tous des passionnés dans cette manufacture digne de ce nom. 64 à 68 étapes de fabrication, réalisation entièrement fait à la main, ce qui justifie les prix élevés mais tout de même raisonnable, vu l’aspect parfait et l’utilité de l’objet. Appelées aussi Feng Shui Iwachu, ces carillons en fonte japonaise sont les cloches furin, célèbres de par leurs pouvoirs spirituels, les japonais arrivant même à se détendre aux légers bruits de ces clochettes émettant des sons reposants, évoquant une brise légère et fraîche. Cloche à vent Furin d’Iwachi, synonyme de fraîcheur, de légèreté, de traditionnelle et de modernité, marquant la sensibilité de l’homme en total fusion avec la nature et sa croyance.